2 ou 3 p’tites choses
En ce début d'année, je me devais de vous présenter mes meilleurs vœux comme il convient de le faire lorsqu’on est civilisé (ou qu’on pense l’être). J’ai longtemps adressé mes vœux autour du 31 janvier. Non par coquetterie ou goût prononcé pour le « j’menfoutisme » mais tout simplement parce que cet exercice de style à l’art de me gonfler au plus haut point.
Oui, ce message adressé à tous nos « plus-ou-moins-proches-plus-ou-moins-appréciés », ce vœu que nos amis vivent 365 jours de joie, de bonheur, de santé et voient leur PIB personnel augmenter a-t-il un sens ? La question se pose. Parce qu’il ne me vient pas de douces pensées envers ceux que j’aime uniquement le 1er janvier. Parce qu’on sait que cette nouvelle année ne sera ni pire ni meilleure que les précédentes ! Parce que, oui, à quarante ans bien tassés (je souffre…), on peut légitimement proposer un track record qui ne laisse planer aucun doute sur le ratio « beauté du monde / humanité joyeusement cacahuétante » !
Mais bon, vie en société ultra connectée oblige, il est important de maintenir un lien avec ses semblables. Alors, soit on s’assagit, soit on assume de vivre en ermite (mais vivre recluse au bord d’un lac où la densité de population dépasse les 240 habitants/km² n’est pas chose aisée).
Je vous souhaite donc à tous ainsi qu’aux personnes qui vous sont chères, une excellente année 2025, autant qu’ça peut !
Voilà, c’est fait, passons à la suite.
Depuis le 10 octobre 2023, je me suis donnée la noble mission de faire naître un sourire ou au moins un rictus sur vos jolis visages, avec ma Petite Chronique du Vendredi. Je me suis bien amusée même si j’ai parfois peiné à trouver de quoi causer et que, peu à peu, ma plume est venue s’entortiller autour de ma vie-mon œuvre, celle de Mini CEO et de Charmant CEO.
Faut dire, il y a de quoi écrire ! Pas plus tard que ce matin, je me suis surprise à analyser la routine matinale de chaque membre de la famille. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le tout ressemble vaguement à trois pingouins s’essayant au Lac des cygnes… Mais où en étais-je ? (la digression, une figure de style très personnelle). Oui, voilà ! L’expérience de La Petite Chronique du Vendredi m’a donné envie de pousser davantage ce format d’écriture, de varier les sujets, les points de vue et les thématiques.
Pour ceux que ça intéressent, je n’ai pas abandonné la suite de « Pivoter » mais comme vous aurez l’occasion de le lire, je me suis diagnostiquée un syndrome de la page blanche comme d’autres se diagnostiquent une allergie au lactose ou une intolérance au gluten. Pour faire simple, depuis quelques mois, je n’y arrive plus. Pour tout un tas de raisons qui feraient la richesse d’un psy. J’ai donc décidé de mettre ce projet de côté le temps de retrouver l’envie d’avoir envie.
Que vas-tu donc faire Cocotte, désormais ? Eh bien, tout simplement, continuer à écrire en format court. L’ augmentation des abonnés à ma newsletter, l’envie d’aller sur des sujets plus sérieux et aussi, il faut le dire, les encouragements de Charmant CEO, ont fini de me convaincre de concrétiser une idée qui me trottait dans la tête depuis un petit moment : créer un magazine féminin (on sait bien que vous lisez aussi ce genre de presse, Messieurs ! Et c’est très bien.), un magazine numérique dédié aux femmes, simples mortelles du quotidien, qui bougent et entreprennent, tout en gérant une vie de famille. Alors voilà, c’est fait et ça s’appelle Madame Sway : madamesway.fr.
Comme toujours avec moi, ça commence - toujours - très doucement (la faute à mon ancêtre Ocatarinetabellatchitchix).
Dans Madame Sway, vous retrouverez mes chroniques (on va pas perdre ce référencement de dingue !), des articles plus sérieux (rédigés sans se prendre au sérieux), des conseils de films, de lecture, de cuisine, des rencontres avec d’autres mortelles, et tout ce qui peut m’inspirer au quotidien.
C’est d’ailleurs depuis cette adresse que partira désormais la Petite Chronique du Vendredi, que je continue bien sûr et qui constituera l’édito hebdomadaire de Madame Sway !