In truffade we trust !
En gros : tartiflette, grosse arnaque. Et je comptais proposer un vibrant plaidoyer sur l’authenticité et l’honnêteté de la truffade, cette douceur auvergnate. Un truc dans le genre : en Auvergne, on n’a pas toujours de la neige, mais on a du goût ! Ouais, je provoque… Ouais !
Et puis, en parcourant mes messages, une publicité pour un séjour ardéchois dédié à l’écologie féminine et au féminin sacré a détourné mon attention. Il était question de développement d’une éthique féminine et de sororité. Pourquoi avais-je reçu ça ?
Jade n'est pas d'accord.
À mon humble avis, la vie est un tout. Et séparer nos sphères ne m’intéresse pas. Mon côté corse peut-être qui, malgré mes marinières, fait que, pour moi, la famiglia, c’est important, même si parfois, ça hurle, ça gueule, ça s’envoie des mots doux comme autant de drones ukrainiens sur la tronche à Poutine... Au moins, ça vit ! Et on ne s’en tient pas rigueur. Mais ça suppose ce que l’on appelle de la « bonne intelligence ».
Ça va, donc ça va pas
Je m’explique. Logiquement, me direz-vous, si «ça va», c’est que tout devrait aller. Et c’est justement là qu’intervient la beauté d’un paradoxe existentiel que ne renierait pas Kafka tentant désespérément de prendre un rendez-vous chez le dermato sur Doctolib
Fiesta sous le scalp ! 🎉
Je ne vous détaillerai pas davantage mes réalisations du jour, j’ai pitié de vous. Mais un constat s’impose : aujourd’hui, j’aurai davantage fait rêver la déesse Shiva et les « tradwives » que le fantôme d’Olympe de Gouges ou de Simone de Beauvoir !
C’est pas de sa faute !
Et voilà notre pauvre Adam qui, jusque-là, n’avait d’autre ordre à recevoir d’ Ève que celui de mettre un peu la main à la pâte, de laver sa tasse à café et de mettre son linge sale dans la corbeille - et pas à côté -, contraint et forcé d’accéder à une requête inique de sa douce pour avoir la paix. Pauvre petit farfadet ! Et la communication au sein du couple ; ça lui parle ? Et le libre arbitre ; jamais entendu parler ?
Team Jonglage ou Slowlife ?
Il n’empêche, même si je cherche encore à gagner du temps au quotidien afin de chevaucher des licornes à paillettes jusqu’au bout de la nuit l’esprit léger, j’avoue être devenue petit à petit une adepte de la slowlife (sagesse ou vieillesse ?).
Vous avez un (méchant) message 😒
J’ai bien du mal à qualifier ce commentaire de « haineux ». Ces deux mots sont bien moches. Point de débat. Mais plus encore que la laideur froide de la juxtaposition de ces deux inélégances sémantiques, c’est l’indigence du champ lexical employé qui me choque le plus, en ce qu’elle traduit un flagrant manque d’ambition.
« Le syndrome de Ouin-ouin »
Voilà, on y est.
Lorsqu’en septembre, je me suis lancée le défi de publier un texte par semaine, je n’ignorais pas que je serai fatalement un jour rattrapée par un phénomène que j’ai sobrement appelé depuis « le syndrome de Ouin-ouin » ; « Ouin-ouin, et si un jour je manque de temps ? « Ouin-ouin, et je fais quoi, moi, si l’inspiration a pris une RTT ? ».
De Catherine la Grande à Obi-Wan Kenobi
— Eh oh ! Et la journée internationale des droits des femmes ? La lutte acharnée des ouvrières toussa-toussa ? Ça vous parle, Môssieur ? Un peu de respect, quoi ! Pourquoi rien n’est-il prêt en ce jour unique où l’on se doit de rendre hommage au sens du sacrifice de la gent féminine et réaffirmer haut et fort le combat pour l’émancipation ?